s'est l'vent petit! s'est l'vent...

Quel temps

s'était pour la Jonin de Suna un de ces phénomènes aberrants, un qui contredisait toutes les lois naturelles et toutes les humeur humaines, un que malgré son esprit un peu trop vif, elle n'avait pas chercher a comprendre. Pourquoi, dans la bulle de sable d'une ville comme Suna, encerclée désert brûlant toute l'année;pourquoi dans ce pan de ciel déchiré, dégagé qui servait de plafond de temple ; pourquoi diable y avait-il encore et toujours du vent ?
Sale vent d'été qui projetait du sable a perte de vue frappant le visage de la jeune femme et se fracassant contre les volet.

Au cas ou cette oraison n'aurai pas suffit : Mezame n'aimait pas le vent. Elle détestait ça. Les hurlement incessants de ce dernier la mettait dans un état de frustration pour le moins étrange et en plus, elle avait beau être originaire du pays : elle n'aimait pas manger du sable. Le soleil tapait dur en ce début d’après-midi. Il était midi heure solaire soit deux heures de l’après-midi et Mezame s'emmerdait profondément. Elle n'avait rien a faire de ses journées de repos. Femme compliquée. Elle se plaignait de l'affluence de travail et de l'absence de ce dernier. Indécise ? Pas du tout.

Elle venait de mettre un point final a sa carrière d'Anbu en temps qu'ancienne Oinin. Le rétrogradage avait été terrible. Ces dernières mission l'avaient laissée a demi-morte et le haut conseil avait jugé bon de lui faire faire une pause dans sa carrière et de l'assigner a l'académie, de faire d'elle la tête d'une équipe de Genins. Certes elle n'avait rien contre les enfants mais elle n'avait jamais sus y faire avec eux. A bientôt trente ans la jeune femme s'était tenu loin de ce genre de routine et ne pouvait même pas imaginer ce que les mots « être mère » pouvait bien signifier. Et en plus , elle n'était pas persuadée d'avoir envie de le savoir. Sauf qu'elle serai la seule femme d'âge mur en face de trois enfants de onze ou douze ans. Elle serai celle en charge de leur éducation, elle devrais leur faire part des dangers qui peuplaient leur monde et les préparer a les affronter.

Bref, elle jouerai le rôle de la gentille la ou elle avait toujours tenu celle de la vilaine. Elle inspecta ses poches a la recherche d'une cigarette et l'alluma.

Quelle vie de merde
non, vraiment, elle n'avait pas eu la vie dont elle avait rêvé. A aucun moment elle n'avait bénéficier de son libre arbitre et l'on avait toujours choisis pour elle ce qu'il conviendrait. Tellement qu'au bout du compte elle en venait a se questionner sur sa propre existence : avait-elle vécu sa vie, ou celle de quelqu'un d'autre ? Fallait croire que l'heure était aux question existentielles ou ptet' ben qu'elle aimait se torturer l'esprit avec des question métaphysiques. Elle ne savait plus trop.

La seule chose qui était sure, c'est qu'elle dévalait lentement les rues de Suna sans but vraiment précis. Elle errait simplement et grognait contre le vent qu'elle -nous l'avons dit plus tôt-détestait. Vent qui s'amusait-ce sadique-a lui flagellait le visage la harcelant de grains de sable, rougissant ses joues ; Anéantissant le calme qu'elle essayait de s'appliquer, détruisant violemment ses réflexions. Elle s’affala contre un mur pour fermer les yeux et savourer sa cigarette.

Doucereuse senteur cannelle que celles qui emplis ses narines. Elle se laissa bercer par le bruits de la venelle qui ne dégorgeait pas ; le bruit de la vie finalement. La vie qu'elle n'avait jamais pus saisir de ses propres mains et qu'elle avait pris l'habitude regarder avec attention et une certaine tendresse qu'elle dissimulait derrière une pluie d'injures et de soupirs las. M'enfin il était un fait avéré que Kujo Mezame ne mordait pas vraiment.
Un bruissement.

Elle garda les paupières clauses. Et dissimula difficilement un sourire amusé.
-Je te conseille de réfléchir a deux fois avant de faire une connerie gamin...