Shinobi No Seizui
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 Petit coup de main reconnaissant

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AuteurMessage
Orochimaru
Takage / Sanin
Takage / Sanin
Orochimaru


Messages : 734

Petit coup de main reconnaissant Empty
MessageSujet: Petit coup de main reconnaissant   Petit coup de main reconnaissant Icon_minitimeVen 16 Mar - 19:27

Je venais de sortir de mon repaire; celui-ci se trouvant au Nord. Il était caché et dissimulé dans une forêt et garder par de redoutable prédateur et autres pièges plus dangereux les uns que les autres. Le bois était relativement petit, mais il était très facile de s'y perdre et de ne plus trouver son chemin. Depuis que je m'étais accaparé les lieux, le peu de personne qui avaient le courage de s'aventurer sur ce territoire ne revenaient jamais. Une drôle de rumeur s'était alors répandu, soit disant une créature venu des entrailles de la terre s'était installé dans cette forêt et le considérait maintenant comme son territoire. Les gens ne voulaient donc plus s'en approcher de crainte de tomber sur l'hideuse bête. Des nuits son pouvait entendre des gémissements, et des plaintes. Les habitants de la région ne sortaient plus dehors passé minuit, de peur que le monstre n'ose s'aventurer en ville et désire se faire un petit festin. Rien que cette idée me faisait sourire. Je rigolais au plus profond de moi même. Si seulement il pouvait imaginer que le monstre n'était autre que moi et que les cris qu'ils entendaient étaient les plaintes des "patients" que je "soignais".

Je marchais dans la forêt, tranquillement. Le vent s'engouffrait et faisait crisser les branche d'arbre les unes sur les autres. La température commençait à baisser, la nuit n'allait pas tarder à tomber. J'entendis sur ma droite un Grand Duc boubouler. Cela donnait un air très macabre et sombre à ce petit bois. Je le regardais, il se tenait droit, majestueux, sa tête tournant à 180°, de droite à gauche pour guetter une proie à attaquer. Il ne savait pourtant pas qu'à ce moment là il était une proie. Un serpent d'une taille plus que raisonnable s'enroulait autour de la branche ou était perché l'oiseau. Il s'arrêta à quelques centimètres de lui. Le hibou ne l'avait pas vu. En une fraction de seconde, le reptile attaqua, il s'enroula autour de la petite bête et se mit à l'étouffer. Le Grand Duc se débattait comme il pouvait, mais il en était finit de lui. Après quelques minutes de lutte acharnée, le prédateur ouvrit grand sa gueule et se mit à l'avaler tout entier. Le spectacle m'avait plus mais je devais repartir, le travail m'attendait.

Je prenais la direction du Sud, pour rejoindre le village. Je devais passer par les rizières avant cela. En effet, elles étaient présentent partout sur le territoire, mais surtout concentrées autour du village. La fatigue m'envahissait, j'avais du mal à mettre un pas devant l'autre. Le travail effectué dans ma planque avait été colossale. Le contre-coup se faisait sentir maintenant. La nuit était au plus haut dans le ciel maintenant et le feuillage épais des arbres camouflait la luminosité. Je décidais de m'arrêter la pour cette nuit. Je trouvais un arbre, avec un petit renfoncement. Je m'assis et posa mon dos contre la paroi du végétal épousant ainsi la forme de mon corps. J'étais confortablement installé, le vent balayant mon visage et me rafraîchissait. J'allais certainement passé une meilleur nuit que la dernière. Je fermais les yeux et m'endormis instantanément.

Les quelques rayons de soleil qui arrivaient à traverser ce mur de feuille touchèrent mon visage. Il me faisait du bien et me réchauffaient. La nuit avait été plus froide que je ne le pensait. J'ouvris les yeux et me leva. Je m'étirai de tout mon corps, regarda autour de moi, et repris ma marche. Je ne mis pas longtemps à arriver à la lisière de la forêt. Devant moi s'étendait alors à perte de vu des rizières. Certaines étaient a même le sol, d'autres, sur la paroi de collines et au flanc des montagnes. Ce panorama nous donnait une vue tout simplement incroyable. Au loin je pouvais voir un petit village où de la fumée s'élevait. Là était ma destination. Je me mis en route, traversant ce superbe paysage que je contemplai avec admiration. J'étais dans mes pensées lorsqu'une voix m'appela:

-Hé ! Vous jeune homme !

Je me retourna et vis un personne d'un certain âge me faire de grand signe. Je m'approchai doucement vers lui, méfiant.

-Dites, vous ne pourriez pas aider une vieille personne dans le besoin ? J'ai encore un tas de riz a récolter et mon dos me fait affreusement mal...

*Merde, mais j'ai pas que ca a foutre que de ramassé son foutu riz... Attends voir... Si je l'aide je pourrais peut-être me faire une réputation et avoir ainsi le soutien du village... Très intéressant...* J’acquiesçais un grand sourire et fis signe de la tête que oui

Il me sourit à son tour et m'invita à le rejoindre dans la gadoue. J’enlevais mes sandales, et remonta mon pantalon jusqu'aux cuisses. Je me releva et entra dans cette bouillasse. L'homme rigola me voyant patauger dans ce bourbier. Il m’expliqua alors comment faire pour récolter le riz. Il me prévins à l'avance que ce n'était pas de tout repos. Quel malheur ! N'en avais-je pas suffisamment bavé hier ? Il fallait que ca recommence aujourd'hui... Pauvre de moi. Il fallait se pencher, plonger la main dans l'eau, et à tâtons trouver la racine de la plante et l'extraire en douceur. La couleur marron et opaque de l'eau ne permettait pas de voir nos mouvement. Quelle tâche ingrate que je faisais là. Je pris un panier en osier, l'accrocha dans mon dos et me mis au travail. A chaque fois que je retirais une pousse, je devais la secouer légèrement pour retirer l'eau et la terre accroché dessus et le mettre dans mon petit panier. Le travail était laborieux et de nombreuses fois je faillis tomber à la renverse, les quatre fers en l'air. Jusqu'au moment ou je ne pu me rattraper et l'inévitable arriva. Mes vêtements s'imprégnèrent de boue et d'eau. C'était tout simplement affreux. Cela fit éclaté de rire le papy qui ne pu s'arrêter de se marrer. Il est vrai que la situation était assez hilarante et me fis sourire à mon tour.

Après de nombreuses heures passé dans l'eau à barboter et ramasser ces denrées, le travail était enfin finit. L'homme m'invita alors a m'asseoir à son côté et je m'exécutais. J'étais littéralement lessivé, je n'en pouvais plus. L'homme me regarda de haut en bas et me dit:

-C'est fatiguant hein ? Ah ah

-C'est éreintant oui ! Je vous promet que si j'ai des élèves, je vous les enverrai pour qu'il vous aide et qu'il sache ce que vous endurer tout les jours !

-Merci ! C'est très gentil de votre part jeune homme. Mais vous n'êtes pas d'ici vous. D'où est ce que vous venez ?

-De la forêt la bas.

Un silence de mort se fit. Il me dévisagea, pâle comme un mort.

-Vous avez réussi à survivre à cette horrible endroit ?! Vous avez croisé le démon ?

Cette question fit tilte dans ma tête. J'étais la personne dont il parlait, cet horrible créature dont tout le monde parlait et était terrifié, si je disais que c'est moi qui l'avais tué, les gens me respecterait-il peut-être.

-Oui, mais elle était pas si terrifiante que ça, je lui ai mis de coup sur la tête et elle a trépassé.

L'homme me regarda bouche bée. Il n'en revenait pas de ce que je venais de lui dire. Un long moment sans parole où on pouvait entendre les oiseaux chanter coupa notre conversation. Puis comme si il revenait d'entre les morts, l'homme me fixa à nouveau.

-Vous devez être extrêmement fort pour terrasser une bête telle que celle-ci. Vite, prenez votre sac et suivez moi au village, nous avons des soucis depuis plusieurs années déjà, et vous seriez peut-être la solution à nos problèmes !

Le vieux se leva, prit son sac et se mit à courir (tant bien que mal, le pauvre devait être âgé et il avait du mal a se mouvoir). Je fis de même, me releva d'un bon, enfila mon sac sur mon dos, et me mis à sa poursuite. Deux grandes enjambés suffirent à le rattraper et à me mettre à son niveau. Il courait plutôt vite pour quelqu'un de son âge. Nous prenions la direction du village. Quelque chose devait vraiment être important pour que l'homme puisse se dépêcher à ce point.
Le soleil couchant éclairait notre dos. Il projetait une lumière orange sur toute la plaine, rendant la vue idyllique. On pourrait se croire au paradis, malheureusement ce n'était que la pays du Son. Les oiseaux chantaient leur dernière mélodie avant la tombée de la nuit. Nous croisâmes des personnes qui travaillaient encore, certaines récoltant le riz comme je l'avais fait (et qui donne un mal de dos pas possible), d'autre fouettant des bœufs pour les faire avancer, tirant derrière eux un attelage pour creuser des sillons. Nous allions bientôt arriver au fameux village que je devais aller visiter plutôt dans la journée.
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