Le silence

Le ciel était d'une couleur pâle et triste comme si il allait pleurer mais cela ne serait surement pas être pour tout de suite enfin c'est ce que les villageois autour de notre jeune Fujiko avaient l'air d’espérer. Elle sut qu'ils pensaient à ce fait divers en les apercevant regarder vers le haut la main à la hauteur de leur visage, elle leur avait jeter un coup d’œil un court instant pour retourner aussitôt à son occupation. La jeune fille se disait que faire attention à ses cloportes n'était pas très intelligent surtout en les voyant 'accourir auprès d'Orochimaru-sama lorsqu'ils l'apercevaient. De vrai toutous à leur maitre certes son maitre avait un certain charisme qui les éblouissait au point de l'admirer et de le prendre pour un Dieu. Fujiko laissa échapper un petit rire, elle n'était pas si différente au début de leur première rencontre, il l'avait tout de suite fasciné mais elle avait néanmoins garder les pieds sur terre sur le fait que même si c'est un ninja très fort, il est et il restera qu'un homme.

Au cours de son voyage avec lui, il lui avait dis qui il était et ses projets, il ne lui avait pas tout dévoilé mais cela s'était mis en place petit à petit et lui avait montré ses différents repaires. Notre jeune femme aux cheveux violets était sure et certaine qu'Orochimaru-sama ne lui faisait pas totalement confiance mais cela n'empêchait pas la jeune fille d'être loyale et dévouée envers lui. Elle voulait le suivre jusqu'au bout du monde et le servir du mieux qu'elle pouvait même de sa propre vie si il le fallait tout en sachant qu'il n'hésiterait pas si il en avait l'occasion un jour ou l'autre mais cela ne lui dérangerait pas. Il l'avait sauvé de la solitude en l'emmenant avec lui, ce geste même s'il ne représentait rien pour l'homme, pour elle cela était important et souhaitait montrer toute sa reconnaissance.

Fujiko sortir de sa rêverie au moment où elle sentie une mince gouttelette froide s'écrasait sur le nez, elle ne fit pas plus attention et se remit à la tache qu'elle s'était fixée: affuter de son Katana Sou'unga. Elle avait promis d'en prendre soin comme à la prunelle ses yeux à son père agonissant sur son lit de mort, vision dont elle ne souhaitait à personne. En partant, elle faisait passer une pierre bien aiguisée pour rendre la lame plus tranchante sans qu'il n'y est la moindre trace. La pluie tomba d'un coup sur le village morne et vraiment sans intérêt, elle se demandait pourquoi il avait choisit ce village pour s'y loger de plus il ne lui avait pipé mot enfin bon elle n'avait pas son mot à dire dans ses décisions.

La Kunoichi se rappelait que sa mère lui raconter de belle histoire où le bien triomphait toujours de plus comme elle n'était jamais sortie avant la mort de ses parents, elle pensait que la vie était comme ces histoires à dormir debout. En réalité lors des marches avec son maitre, elle avait été horrifié par ce que le monde était à l'extérieur: un monde de mensonge, de cruauté, d'assassinat, de complot et elle en passait. Elle s'était rendu compte qu'une seule loi était appliquée celle du plus fort, eh oui le plus fort gagnait toujours et ne laissait jamais ou quasiment jamais la vie à l'être faible. Dans un sens quand on y réfléchissait, cette loi avait été appliqué au moment de la dévastation de son village, elle avait été plus forte que les gens du village même plus que ses propres parents vu qu'elle n'avait même pas eu le moindre symptôme. Personne ne pouvait échapper à cette chose fondamentale de la vie chaque personne appartenait à un des deux groupes: soit les forts ceux qui dominent tout ou soit les faibles, ceux qui s'écrasent pour enfin mourir dans la boue. En tout cas Fujiko ne complait pas devenir une personne du deuxième groupe c'est pour cela qu'elle voulait se perfectionnait tous les jours.

Elle leva distraitement son visage mouillé vers le ciel d'une clarté assez rare en se mettant debout machinalement son Katana à la main puis marcha dans la direction d'un endroit qu'elle avait trouvé plutôt pas mal pour s'y entrainer qui était une petite clairière non loin de là. Elle n'avait pas peur d'attraper froid même avec sa tenue assez légère malgré l'eau froide qui tombait en cascade mais elle aimait l'eau déjà depuis sa tendre enfance. Mais trêve de rêverie, il est l'heure qu'elle se concentre pour arriver à son but qui ne se fera pas tout seul si elle n'y met pas du sien.