Shinobi No Seizui
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 Réelle Entrée

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Kurisaï Kaguya
Genin Oto
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Kurisaï Kaguya


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MessageSujet: Réelle Entrée   Réelle Entrée Icon_minitimeDim 18 Mar - 21:16

Cette vie, qui m'avait d'abord enchanté, ne tarda pas à me devenir insupportable. Je me fatiguai de la répétition des mêmes scènes et des mêmes idées. Je me mis à sonder mon coeur, à me demander ce que je désirais. Je ne le savais pas; mais je crus tout à coup que les bois me seraient délicieux. Me voilà soudain résolu d'achever, dans un exil champêtre, une carrière à peine commencée, et dans laquelle j'avais déjà dévoré des siècles.
J'embrassai ce projet avec l'ardeur que je mets à tous mes desseins; je partis précipitamment pour m'ensevelir dans une chaumière, comme j'étais parti autrefois pour faire le tour du monde.

On m'accuse d'avoir des goûts inconstants, de ne pouvoir jouir longtemps de la même chimère, d'être la proie d'une imagination qui se hâte d'arriver au fond de mes plaisirs, comme si elle était accablée de leur durée; on m'accuse de passer toujours le but que je puis atteindre: hélas! je cherche seulement un bien inconnu, dont l'instinct me poursuit. Est-ce ma faute, si je trouve partout des bornes, si ce qui est fini n'a pour moi aucune valeur? Cependant je sens que j'aime la monotonie des sentiments de la vie, et si j'avais encore la folie de croire au bonheur, je le chercherais dans l'habitude.

La solitude absolue, le spectacle de la nature, me plongèrent bientôt dans un état presque impossible à décrire. Sans parents, sans amis, pour ainsi dire seul sur la terre, n'ayant point encore aimé, j'étais accablé d'une surabondance de vie. Quelquefois je rougissais subitement, et je sentais couler dans mon coeur comme des ruisseaux d'une lave ardente; quelquefois je poussais des cris involontaires, et la nuit était également troublée de mes songes et de mes veilles. II me manquait quelque chose pour remplir l'abîme de mon existence: je descendais dans la vallée, je m'élevais sur la montagne, appelant de toute la force de mes désirs l'idéal objet d'une flamme future; je l'embrassais dans les vents; je croyais l'entendre dans les gémissements du fleuve; tout était ce fantôme imaginaire, et les astres dans les cieux, et le principe même de vie dans l'univers.

Désormais je repartais de pied ferme et déterminée à accomplir mes différentes destinés, bientôt la vengeance de mes ancêtres allait s'accomplir dans une violence qu'aucun de ceux qui habitaient en ce vain espace supposerait. Les rêves ne sont que des miroirs du passé, se regarder dans une glace est aussi absurde que de regarder le sol, mes aspirations se tournaient vers un futur dorénavant proche. Orochimaru allait m'aider à réussir, il le fallait. Je me dirigeais toujours vers les différentes demeures environnantes, une seule venait à se distinguer du lot, une sombre baraque comme on en faisait plus, le bois vieilli semblait soutenir le temps des premières civilisations. Elle pénétra cet ensemble et disparue dans le noir, seule sa pensée la sauverait du présent.
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Orochimaru
Takage / Sanin
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Orochimaru


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MessageSujet: Re: Réelle Entrée   Réelle Entrée Icon_minitimeLun 19 Mar - 20:49

Le départ que j'avais temps attendu était arrivé. Enfin, je quittais ce village d'imbécile, et me dirigeais vers une nouvelle planque que j'avais depuis peu investis pour mes entraînements et ceux de mes élèves. Le temps des changements était sur le point de commencer, un temps de guerre, de souffrance et de lutte pour le pouvoir. J'allais certainement être au premier plan de cette grande opération mais je devais être patient, il n'était pas encore l'heure. Tout vient à point à qui sait attendre, et voilà des années que j'attendais ça. Il n'y en avait plus pour longtemps.

Je marchais tant bien que mal, la douleur parcourant mon corps était insoutenable. Il était encore trop tôt pour m'autoriser le droit de changer de corps. J'étais trop près du village, et les agriculteurs dans les champs auraient pu me reconnaître. Il me faisait de grand signe de la main pour me souhaiter bon voyage. Je ne m'attardais pas à de si futile politesse. J'avais des projets en tête, et pas des moindres, mais je devais avant tout me réparer. Au loin j'apercevais un petit bosquet, là était ma destination avant de prendre réellement la route du repaire Sud.

Je n'avais pas perdu de temps à atterrir dans ce petit bois. J'avais marché aussi vite que ce foutu corps me l'avais permis. Mon bras était toujours bandé et fixé soigneusement près de mon torse pour éviter un faux mouvement qui aurait pu rouvrir cette maline plaie. Mais ce n'était maintenant plus un problème. D'ici quelques secondes, cette décharge serait abandonné au charognard. Je pénétrai dans ce lieu assez mystique, qui avait traversé les âges et vu de nombreuses choses. Quel était leur secret, qu'avait-il bien observer depuis leur naissance. Si quelqu'un pouvait parler aux arbres, il obtiendrait certainement un savoir énorme. J'avançais avec difficulté, mon souffle était court, et la douleur m'empêchait de faire un pas. C'était un combat déloyal qui n'avait qu'une seule fin. Je posai la main sur un arbre. Je ne pouvais plus attendre, le moment était arrivé.

Le corps était pris de violentes convulsions, il tressaillait de toute part. De la sueur ruisselait sur le front, et de la bave s'écoulait de la bouche. La gueule se mit à enfler, et les lèvres se dessoudèrent l'une de l'autre et une ombre apparut dans la cavité buccale. Deux mains jaillirent alors et agrippèrent fermement les mâchoires et les écartèrent violemment. De la bave gicla et la peau des joues craqua. Une tête apparut, avec un sourire aux lèvres. Mes cheveux ébènes étaient mouillé, et des filets de salive pendaient. Puis d'une impulsion violente, mon corps s'extirpa de sa prison charnelle. Le mucus recouvrait mes vêtements et dégoulinait au sol. Enfin, j'avais retrouvé toute mes forces et un corps convenable.

Je m'élançai de tout mon long, parcourant de grande distance entre chaque bond. Le vent s'engouffrait dans mes cheveux, les séchant et les virevoltant. Quel plaisir de pouvoir retrouver toute sa force. Le corps que j'avais laissé derrière moi se ferait certainement dévorer par des carnassiers. Je n'étais plus très loin de ma destination, j'avais hâte d'y être.

Le paysage changea, et passa de grande plaine à de magnifiques montagnes. Elles touchaient les cieux et disaient bonjour aux Dieux qui de leur hauteur contemplaient les hommes et leur soif de pouvoir. Que pouvait-il bien penser de comment avait évoluer cette race belliqueuse, toujours envieuses de son voisin. Elles étaient les doyennes de la terre et soutenaient la voute céleste pour qu'elle ne s'écrase sur nous. Que sommes nous face à ses beautés, que sommes nous petits êtres face à ses majestueuses dames, que sommes nous humains qui nous nous approprions un monde qui ne nous appartient pas. Qui sommes nous pour détruire ce qui nous accueil quotidiennement.

De petites bâtisse se dessinait au loin. Je n'en avait maintenant plus que pour quelques minutes avant d'arriver à destination. Je pressai le pas pour arriver plus vite. L'air se rafraîchissait et la nuit n'allait pas tarder à tomber. Les repaires étaient loin les unes des autres, cela évitait que l'on ne puisse me retrouver trop facilement. Les petites baraquement étaient de bois qui avait pourri au fil du temps. Ça faisait longtemps que personne n'avait vécu ici. Mais depuis peu, une personne des plus suspecte s'était accaparé les lieux. De temps à autres, la terre subissait de violent séisme. Que ce passait-il dans la région ? Une petite maison, en bois sombre et aux tuiles violettes. Une petite porte avec un sceau apposé dessus permettait de rentrer dedans.

J'apposai ma main dessus et les marques se dissipèrent immédiatement dans un joli nuage fleurale rosé. Je poussai délicatement la porte avec ma paume et m'introduis dans la bâtisse. Un long couloir sombre dallé de pierre orangeâtre s'étendait à perte de vue. De petites torches étaient posé régulièrement pour permettre un minimum de lumières. L'endroit était lugubre et froid. Je savais qu'au bout de se couloir se trouvait ma salle d'entraînement, là ou je confectionnait de nouveau jutsu, plus terrible les uns que les autres. Je marchais tranquillement avec de petits pas légers n'émettant presque aucun bruit. Puis j'entendis des pas dans mon dos. Je m'arrêtai, tournai la tête à 90 degrés et dit en me passant la langue sur les lèvres avec un sourire sournois :

-Suis moi...
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Kurisaï Kaguya
Genin Oto
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MessageSujet: Re: Réelle Entrée   Réelle Entrée Icon_minitimeSam 24 Mar - 17:36

Avant de m'abandonner à la fatalité de ma destinée, qu'on me permette de tourner un moment les yeux sur celle qui m'attendait naturellement si j'étais tombée dans les mains d'un meilleur maître. Rien n'était plus convenable à mon humeur, ni plus propre à me rendre heureuse, que l'état tranquille et obscur d'un bon combattant, dans certaines classes surtout, telle qu'est à Oto celle des shinobis. Cet état, assez lucratif pour donner une subsistance aisée, et pas assez pour mener à la fortune, eût borné mon ambition pour le reste de mes jours, et, me laissant un loisir honnête pour cultiver des goûts modérés, il m'eût contenu dans ma sphère sans m'offrir aucun moyen d'en sortir. Ayant une imagination assez riche pour orner de ses chimères tous les états, assez puissante pour me transporter, pour ainsi dire à mon gré, de l'un à l'autre, il m'importait peu dans lequel je fusse en effet. Il ne pouvait y avoir si loin du lieu où j'étais au premier village de Kiri, qu'il ne me fût aisé de m'y établir. De cela seul il suivait que l'état le plus simple, celui qui donnait le moins de tracas et de soins, celui qui laissait l'esprit le plus libre, était celui qui me convenait le mieux; et c'était précisément le mien. J'aurais passé dans le sein de ma religion, de ma patrie, de ma famille et de mes amis, une vie paisible et douce, telle qu'il la fallait à mon caractère, dans l'uniformité d'un travail de mon goût et d'une société selon mon cœur. J'aurais été bonne croyante dans les volontés de mon clan, bonne citoyenne, bonne mère de famille, bonne amie, bonne ouvrière, bonne femme en toute chose. J'aurais aimé mon état, je l'aurais honoré peut-être, et après avoir passé une vie obscure et simple, mais égale et douce, je serais morte paisiblement dans le sein des miens. Bientôt oubliée, sans doute, j'aurais été regretté du moins aussi longtemps qu'on se serait souvenu de moi.

FLASH BACK


Deux choses presque inaliénables s'unissent en moi sans que j'en puisse concevoir la manière: un tempérament très ardent, des passions vives, impétueuses, et des idées lentes à naître, embarrassées et qui ne se présentent jamais qu'après coup. On dirait que mon coeur et mon esprit n'appartiennent pas au même individu. Le sentiment, plus prompt que l'éclair, vient remplir mon âme, mais au lieu de m'éclairer, il me brûle et m'éblouit. Je sens tout et je ne vois rien. Je suis emportée, mais stupide: il faut que je sois de sang-froid pour penser. Ce qu'il y a d'étonnant est que j'ai cependant le tact assez sûr, de la pénétration, de la finesse même, pourvu qu'on m'attende: je fais d'excellents impromptus à loisir, mais sur le temps je n'ai jamais rien fait ni dit qui vaille. Je ferais une fort jolie conversation par la poste, comme on dit que les habitants de Konoha jouent au Shogi.
Cette lenteur de penser, jointe à cette vivacité de sentir, je ne l'ai pas seulement dans la conversation, je l'ai même seul et quand je travaille. Mes idées s'arrangent dans ma tête avec la plus incroyable difficulté: elles y circulent sourdement, elles y fermentent jusqu'à m'émouvoir, m'échauffer, me donner des palpitations; et, au milieu de toute cette émotion, je ne vois rien nettement, je ne saurais écrire un seul mot, il faut que j'attende.

Insensiblement ce grand mouvement s'apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vient se mettre à sa place, mais lentement, et après une longue et confuse agitation. De là vient l'extrême difficulté que je trouve à écrire. Je n'ai jamais pu rien faire la plume à la main vis-à-vis d'une table et de mon papier: c'est à la promenade, au milieu des rochers et des bois, c'est la nuit dans mon lit, et durant mes insomnies, que j'écris dans mon cerveau; l'on peut juger avec quelle lenteur, surtout pour une femme absolument dépourvue de mémoire verbale, et qui de la vie n'a pu retenir six vers par coeur. De là vient encore que je réussis mieux aux ouvrages qui demandent du travail qu'à ceux qui veulent être faits avec une certaine légèreté, comme les lettres, genre dont je n'ai jamais pu prendre le ton, et dont l'occupation me met au supplice. Je n'écris point de lettres sur les moindres sujets qui ne me coûtent des heures de fatigue, ou, si je veux écrire de suite ce qui me vient, je ne sais ni commencer ni finir; ma lettre est un long et confus verbiage; à peine m'entend-on quand on la lit.

J'ai étudié les Shinobis, ces hommes devenus combattants, et je me crois assez bonne observatrice: cependant je ne sais rien voir de ce que je vois; je ne vois bien que ce que je me rappelle, et je n'ai de l'esprit que dans mes souvenirs. De tout ce qu'on dit, de tout ce qu'on fait, de tout ce qui se passe en ma présence, je ne sens rien, je ne pénètre rien. Le signe extérieur est tout ce qui me frappe. Mais ensuite tout cela me revient: je me rappelle le lieu, le temps, le ton, le regard, le geste, la circonstance; rien ne m'échappe. Alors, sur ce qu'on a fait ou dit, je trouve ce qu'on a pensé, et il est rare que je me trompe.
Si peu maître de mon esprit seule avec moi-même, qu'on juge de ce que je dois être dans la conversation, où, pour parler à propos, il faut penser à la fois et sur-le-champ à mille choses. La seule idée de tant de convenances, dont je suis sûre d'oublier au moins quelqu'une, suffit pour m'intimider. Je ne comprends pas même comment on ose parler dans un cercle: car à chaque mot il faudrait passer en revue tous les gens qui sont là: il faudrait connaître tous leurs caractères, savoir leurs histoires, pour être sûr de ne rien dire qui puisse offenser quelqu'un. Là-dessus, ceux qui vivent dans le monde ont un grand avantage: sachant mieux ce qu'il faut taire, ils sont plus sûrs de ce qu'ils disent; encore leur échappe-t-il souvent des balourdises. Qu'on juge de celui qui tombe là des nues: il lui est presque impossible de parler une minute impunément. Dans le tête-à-tête, il y a un autre inconvénient que je trouve pire, la nécessité de parler toujours: quand on vous parle il faut répondre, et si l'on ne dit mot il faut relever la conversation. Cette insupportable contrainte m'eût seule dégoûté de la société. Je ne trouve point de gêne plus terrible que l'obligation de parler sur-le-champ et toujours. Je ne sais si ceci tient à ma mortelle aversion pour tout assujettissement; mais c'est assez qu'il faille absolument que je parle pour que je dise une sottise infailliblement.

FLASH BACK


Nous nous enfonçâmes, nous engouffrâmes, nous disparûmes dans les couloirs.
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Orochimaru
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MessageSujet: Re: Réelle Entrée   Réelle Entrée Icon_minitimeSam 24 Mar - 19:23

La jeune fille m'avait rejoins depuis peu et une certaine complicité c'était installé entre nous. Une fusion; nous nous comprenions au moindre coup d’œil, au moindre regard. Un mouvement de doigt et l'un savait ce que l'autre ressentait. Cela évitait les longs bavardages inutiles que les gens recherchent tant et qui ne font que perdre notre temps. Le temps passe mais jamais ne reviens, il est impossible de s'en défaire et toutes choses ont une fin. Pour une personne très recentré sur moi même, très personnelle où seul mes désirs doivent être satisfait, même si pour cela la vie d'un autre devait disparaître, cette amour que la jeune ninja me portait me plaisait. Je pouvais avoir confiance en elle et elle en moi. C'était peut-être une des seul personne que je ferais passer avant ma propre vie. Mais pour cela elle devait le mériter, et faire naître en moi un sentiment de satisfaction. Ses capacités étaient tout ce qu'il y avait de plus extraordinaire. Il était impossible de lui sectionner un membre, ou de lui trancher la gorge. La calcification de ses os les rendaient indestructibles, comparables à Kusunagi.

Les bruits de pas résonnaient et se répercutaient le long du couloir aussi sinistre que la mort. Les petites lumières éclairant le chemin jusqu'à la salle d'entraînement n'étais là que pour faire jolies. Mon visage s'éclairait par intermittence et pouvait révéler un sourire sadiques avec un regard de glace emplit de haine et de méchanceté. La jeune femme m’emboitait le pas, je pouvais presque sentir sa respiration sur mes long cheveux. Sa peau si clair faisait contraste avec le décor sombre. Elle était en tout point semblable à moi. Elle n'avait pas l'air inquiète de cet endroit des plus obscur, son visage ne laissait paraître aucun sentiment à part celui de la mélancolie peut être. Pensait-elle à son enfance, ses parents et son village qui se trouvait si loin derrière elle maintenant. Il n'y a pas de place dans ce monde pour la compassion et les souvenirs. Seul le futur compte, et ce futur sera miens.

Cette jeune ninja qui me suivait me faisait confiance aveuglément, j'aurais pu l'emmener en enfer, elle m'aurait suivis sans hésitation. Je n'étais maintenant plus que ça seule famille, son seul refuge, la seule personne sur qui compter. Le couloir arrivait à son terme, un lueur orangeâtre se distinguait au bout. Une lumière chaleureuse, presque palpable nous entourait. Nous arrivâmes dans une pièce titanesque, avec un plafond a peine visible. La salle était composée de dalle du même style que celle du couloir, d'un marron-orangé. Un grand serpent enroulé autour de l'arène formait les murs, et des milliers de torches étaient accrochées partout. On se serai cru au grand jour. Tous les coins étaient éclairés et aucune obscurité n'étaient visible. Par ci par là, des cratères et autres débris jonchaient sur le sol. De violents affrontements avaient déjà eu lieu, dont certains n'avaient pas épargné la vie de leur adversaire. On pouvait distinguer des flaques de sang séchés sur les pierres. Des ennemies d'un niveau impressionnant s'étaient affrontés dans ce lieu, aussi morbide que sombre par le passé qu'il avait connu.

Je m'arrêtai quelque secondes pour contempler cette merveille d'architecture, qui avait nécessité des années de travail , une conception de très bonne facture, emplit de secret et de surprise. D'un mouvement de main, je désignais un coin du terrain où devait aller se poster Kurisaï. De mon côté, je me dirigeai vers le coin opposé. Il était difficile de désigner précisément un coin, en effet la salle était ovale. Une fois à ma place, je me retournai vers la demoiselle qui me faisait face. Une grande distance nous séparait. Je la regardais avec curiosité. Avait-elle compris qu'un affrontement était sur le point de s'engager ? Elle n'était pas sotte, loin de là, et était même très perspicace pour son âge. Un courant d'air rentra violemment dans la pièce et fit virevolter mes cheveux dans tous les sens. Une feuille de papier qui trainait dans un coin s'envola et tournoya. Petit à petit, elle retombait vers le sol, avec des va et vient. Après une interminable attente, la feuille vint se poser délicatement sur le sol, tout en finesse et en souplesse...


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