Orochimaru Takage / Sanin
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| Sujet: Défense Ven 16 Mar - 0:13 | |
| Le vent soufflait dans les arbres et une étrange sensation se faisait dans les airs. Les feuilles se détachaient des branches et s'envolaient, tournoyant et virevoltant finissant indéniablement en se posant sur le sol. Des bruits de pas se faisaient entendre et résonnaient. Le vent se dégageant au passage du ninja donnait une nouvelle chance aux feuilles de pouvoir toucher le ciel et de dérocher la lune. Celle-ci venait en effet juste de se lever. Elle et les étoiles projetaient une lumière sur la terre. Des nuages camouflaient de temps en temps leur luminosité et qui donnait un air inquiétant à la petit forêt.
Je m'arrêtai devant une petite entré qui sortait à peine du sol. Les mur était d'un blanc immaculé et les tuiles qui recouvraient la bâtisse étaient de couleur violette. Des inscriptions noirs se trouvait au dessus de la porte d'entrée.
- Spoiler:
Je m'engouffra dans la noirceur de ma planque tel un couleuvre entre dans sa tanière pour ne ressortir que lorsqu'elle frappera. Je marchais à travers de long couloir, dallé de pierre orangeâtre. Le corridor était très sombre, éclairé à de grande distance pas de petite torche. Il aurait été difficile de voir à plus de deux mètres devant soit. Le bruit de mes pas résonnaient dans le couloir vide. On ne pouvait rien entendre à part ma respiration haletante. La traversé dura quelques minutes sans que le décor ne change. Je m'arrêtai, le chemin se séparait en deux directions. Je pris celle de droite et continua ma traverser. Après une distance incalculable parcouru, l'espace s'élargit. Au fond, une lumière plus vive se distinguait. J'étais enfin arriver. Une salle gigantesque se dessinait, avec au centre une sorte de trône. Sur le mur du fond, deux gigantesques serpent se dessinaient et ressortaient de la paroi laissant entrevoir une petite porte en bois. Ils étaient impressionant, et leur simple vu aurait suffit à terroriser un simple mortel. Je m'approcha de ses deux géants. Arrivé à leur côté, la pierre se mit à s'effriter, la façade trembla, un bruit sourd se fit entendre et les reptiles se mirent à bouger. La pierre tomba au sol, et ils se déroulèrent, se sortirent de leur prison. L'un d'eux s'approcha de moi et posa sa tête au sol. Je lui caressa le bout du museau. Ma main paraissait si petite comparé à la grandeur de cette créature. Il n'y avait presque plus de place dans la salle. Le serpent ouvrit alors la gueule. Il aurait pu m'engloutir d'une seul bouchée mais il n'en fit rien. Sur le bord de sa langue se trouvait un parchemin. Il était légèrement humecté par la salive du reptile. Je le pris dans la main, il referma sa bouche et je le regarda.
-Merci... Lui dis-je tout en acquiesçant un sourire.
Les serpents retournèrent à leur place initial, s'enroulant de la même façon. La pierre se mit alors à recouvrir alors leur corps les cristallisant, et les ramenant à leur prison minérale. Un rictus traversa mon visage,pencha la tête en arrière puis j'ouvris grand la bouche, amena le rouleau devant. Ma langue s'enroula autour de lui et je l'avalai. Il avait un goût amer mais cela ne me resta pas en travers de la gorge.
Sur la droite de la salle se trouvait un sac, de taille assez grande. Je m'approcha de lui, l'attrapa et le mis sur mon épaule. Je me dirigea vers la sortie de la pièce. Une fois traversé, je me retourna et déposa le sac. J'effectuai des mudra et apposa ma main au sol. Un monticule de terre s'éleva du sol et remonta jusqu'au plafond. J'effectuai de nouveau mudra et posa cette fois ci ma main sur le mur qui venait de se créer. Des écriture se dessinait alors.
-Celui qui retirera ce sceau ne sera pas la moitié d'une merde... Hé
Je repris le sac sur l'épaule et m'avança de quelque pas, le déposa, et l'ouvris. On pouvait y voir stocké des centaines voir des milliers de parchemins explosifs. J'en pris un et le déposa sur le mur. J'effectuai des mudra et posa la paume de ma main sur le parchemin. Des écritures apparurent à leur tour. Je me retournai repris un parchemin dans le sac. Je m'approchai du mur d'en face et effectua les même signe.
-Et ba j'en ai encore des parchemins à mettre... Ca va pas être de tout repos...
Sur ces paroles je repris ma route et réitérai les même gestes tout les 3 mètres. Arrivé au croisement, je m'accordai une petite pause. Cela faisait des heures que j'effectuais ce travail. La tâche était éreintante. Après un quart d'heure de repos, je me leva, effectuai des mudras et posa ma main au sol. La première partie de la planque était désormais amorcé. Tous les parchemins que j'avais accroché aux murs, se mirent alors à être absorbé par les murs et disparaître au vu de tous. Au lieu de me diriger vers la sortie je me dirigeai vers la partie de la cachette où je n'étais pas encore allé. Je recommençai les mêmes opérations. Cette fois ci, au lieu d'un long couloir stérile, à de petit intervalle se dessinait des portes en bois légèrement renfoncés. Je rentrai dans l'une des pièces. On pouvait y découvrir une petite chambre comportant un lit, un petit tableau et une commode. Je déposai de nouveau des parchemins dans la salle et y apposai un sceau dessus. Ils se résorbèrent alors a l'intérieur des murs. Je sortis et continua mon périple. Pour chaque chambre rencontré, des parchemins y étaient amorcés.
Le couloir nétait pas très long heureusement pour moi. Arrivé au bout, un dernière porte me faisait face. Je l'ouvris et pénétra dans la pièce. C'était un laboratoire. On pouvait y voir un table d'opération en plein milieu, avec une petite table sur roulette juste à côté supportant scalpel et autres engins de dissection. Sur la mur de droite se trouvait des étagères avec de nombreux parchemins et livres entreposés. Ils étaient côtoyés par des bocaux renfermant des serpents et fœtus de différentes espèces d'animaux. Peut-être certains étaient d'humain allé savoir. Sur le mur du fond se trouvait de grand bac. Il était rempli d'eau à la couleur verdâtre. Des corps humains y macéraient dedans. L'odeur et la vue y était tout simplement répugnante. Sur la gauche de grand frigo se tenait là. Quelle secret pouvaient-ils bien cacher ? Je truffa cet endroit de parchemin explosif, et m'en alla. Je repartis pour le croisement de chemin.
Une fois arrivé j'effectuai de nouveau un pause bien mérité. La fatigue se faisait sentir et s'en m'en rendre compte je m'endormis. Je ne sais combien de temps je passa à sommeiller. Quand je repris mes esprit, j'avais mal dans tout le long du corps. La position dans laquelle j'avais dormi était très inconfortable. Je me levai et m'étirai. Une fois ça fait, je retourna à la tâche qui m'était dû. Poser des explosifs, et apposer une sceau dessus. Quel travail fatiguant et certainement le plus ennuyeux qui puisse exister. Après de longue, très longue heures de "d'efforts" j'arrivais à la sortie. Ma planque était désormais sur et certainement infranchissable.
Il ne me restai maintenant plus que deux petites choses à régler et le tour serai joué. J'effectuai des mudra et apposa ma main au sol. Un sceau apparut. Il permettait d'amorcer la deuxième partie des parchemins, mais pas que cela. En effet il se constituait aussi d'un sceau de détection. Si un personne non accepté à pénétrer dans mon antre se verrait mériter de sévère représailles. Je fis quelques pas en direction de l'extérieur. Enfin j'étais à l'air libre. Il faisait grand jour et le vent soufflait toujours. Une bise vient embrasser mon envisage et faire virevolter mes cheveux. Combien de temps avais-je pu rester dans ma caverne ? J'effectuai une dernière fois des mudra et apposa une nouvelle fois un sceau au sol. Celui-ci était un sort de protection et de dissimulation. Ma planque était maintenant totalement infranchissable. J'étais fier de moi et une récompense s'imposait. Je me retournai et partis, laissant ma cachette seule, mais certainement pas sans défense. De nombreux piège y était déjà installé avant que je ne mette ceux-là.
-Je pense qu'un petit sake ne me fera pas de mal... | |
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